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Le son du buffle fantôme

Grâce à Selar, dont je vous parlais précédemment, j’ai découvert Phantom Buffalo, et l’album Shishimumu que j’aime énormément. Peut-être ce que j’aimerais faire si j’avais une guitare électrique. Pour être un peu plus précis, c’est une sorte de croisement entre Belle & Sebastian et Built To Spill, avec la voix de Fugu. Ecoutez A Hilly Town, et d’autres chansons sur leur page MySpace.

Good/Not good

– Wax Tailor au Triptyque, Paris, le 13 octobre. Décevant car il faisait très chaud, on n’y voyait pas grand chose et parce qu’un concert d’électro ça reste toujours un concept bancal à mes yeux et oreilles. Mais c’était bien car il y avait une vraie violoncelliste en chair et en os, la chanteuse Charlotte Savary et le MC déchaîné Madwreck. Et puis comme ça j’ai découvert le Triptyque.

– D.A.A.U. à la Clef, à Saint Germain en Laye, le 14 octobre. C’était bien parce que la première partie (Fantazio Gang) était assez originale, m’a donné envie d’acquérir des instruments à percussion étranges et m’a conforté dans la voie de l’ukulélé. Egalement car Die Anarchistische Abendunterhaltung reste pour moi un des groupes les plus inclassablement géniaux de ces dernières années. Mais j’ai été déçu car ils n’ont pas joué les fabuleuses chansons dub et hip hop du magnifique Life Transmission. Et pour prendre le dernier RER, nous avons dû partir avant la fin du concert.

– A Silver Mt. Zion à la Maroquinerie, Paris, le 17 octobre. Qui se révèlera être un concert de The Silver Mt. Elegies. Efrim annonce en effet que le groupe ne jouera aucune des chansons que nous connaissons, mais uniquement des nouveaux morceaux que cette formation nouvelle (constituée avec les deux membres de Hanged Up) a composés ces dernières semaines. Mais c’était vraiment très bien, déjà parce que Hanged Up (duo violon-batterie) en première partie ça déchire, en ensuite le set d’ASME était intense, comme sur disque, commençant tout doucement, et partant progressivement ou brusquement vers des hauteurs soniques, harmoniques et mélodiques permettant d’apprécier les morceaux même si on ne les connaît pas.

Et maintenant on va se calmer, pas de concert avant novembre. Peut-être pour consacrer des soirées à autre chose ?

If it’s too hard to say …

Whenever I’ve got something to say about Orouni, I say it in English. I also write for Tonni and Yolanda, among others, who may read my blog (or at least look at it) but don’t really understand what’s going on. So yesterday I was very happy because Orouni’s demos will be reviewed in Magic, a French music magazine. For me it is quite huge because thanks to Magic I discovered Stars, they once had Nada Surf on the cover, and Baxter Dury as the album of the month in September. The review will be accompanied by a first draft version of some cover art done by Ndeo, who is now a real businessman. So I repeat it, I am very happy, though this is only the beginning…

La vraie révolution vient de Dieu

J’ai découvert le Velvet Underground et Lou Reed que je préfère aux Beatles, car le Velvet procure une sensation de danger. Leonard Cohen fut mon grand héros.

Non ce n’est pas moi qui dis ça (j’aurais tout à fait pu, c’est ça qui est marrant), mais Tom Barman, leader de dEUS, dans le A Nous Paris de cette semaine (#281). Auteur d’une petite merveille en 1997, le groupe revient cet automne avec Pocket Revolution, un très bon album, où l’on peut justement sentir à la fois l’influence du Velvet (Pocket Revolution) et de Leonard Cohen (Nothing Really Ends). Je me réjouis de les voir demain en concert à l’Olympia.

Le jeu, par contre, est de trouver à qui appartient la citation du titre, qui colle miraculeusement bien avec ce post.